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Le bilan de fertilité

Introduction

Le bilan de fertilité, introduction et débat

Etape 1

Le bilan hormonal

Etape 2

L'échographie endovaginale

Etape 3

En cas de doute, aller plus loin dans le bilan

Etape 1 : le bilan hormonal

La première étape d’un bilan de fertilité est une analyse de sang. Elle permet de doser des hormones liées à la fertilité présentes dans votre sang.
Les bio-marqueurs de la fertilité qui seront dosés en priorité sont les hormones suivantes : LH, FSH, AMH, œstradiol, progestérone, TSH et éventuellement prolactine.

Dans le cadre d’un bilan de fertilité, le dosage de ces hormones mises en regard les unes avec les autres permet de repérer les indices éventuels :

  • d’un dérèglement hormonal responsable de troubles de l’ovulation ;

  • d’un syndrôme des ovaires polykystiques ;

  • d’une insuffisance ovarienne.

Dédramatisons, il peut aussi indiquer que les hormones fonctionnent normalement !!!

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Elles en parlent : vécu et ressenti

Podcast réalisé par Lucile Marthe

Qu'est-ce que ça peut détecter ?
00:00 / 02:08

Agnès parle du test qui lui a fait découvrir une insuffisance ovarienne prématurée.

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Comment les hormones sont dosées et que disent-elles ?

FSH - l'hormone folliculo-stimulante

Consigne de prélèvement : le dosage doit être fait entre le 2e et le 4e jour des règles (c'est le début de la phase folliculaire), car le taux de FSH fluctue au cours du cycle menstruel. 

 

Taux moyen habituel pendant cette phase : entre 2 et 10 Ul/l (unités par litre).

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Pour comprendre dans le détail ce que sont ces hormones, comment elles fonctionnent et interagissent avec le reste de notre corps,

voir l'article Les hormones de la fertilité. 

LH - l'hormone lutéinisante

Consigne de prélèvement : le dosage doit être fait entre le 2e et le 4e jour du cycle car la LH fluctue au cours du cycle, comme la FSH. En cas d’absence de règles, le dosage peut se faire à n’importe quel moment.

 

Taux moyen habituel pendant cette phase : entre 2 et 8 Ul/l.

 

Qu'est-ce que ça dit ?

Un taux de LH très bas peut être l'indice d'un trouble du mécanisme de stimulation des ovaires.

A l’inverse, un taux de LH très élevé peut mettre sur la piste d’une anomalie des ovaires eux-mêmes. Il peut être entre autres un indice d'un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou d’un dérèglement de la thyroïde.

Estradiol ou oestradiol

Consigne de prélèvement : comme la FSH et la LH, il doit être fait entre le 2e et 4e jour des règles. Par ailleurs, il est indispensable d’interrompre sa prise de contraception hormonale quelques semaines avant le prélèvement. Sinon, les hormones “artificielles” contenues dans les contraceptions hormonales faussent les résultats.

Taux moyen habituel pendant la phase folliculaire : entre 0,10 et 0,55 nmol/l

Progestérone

Consigne de prélèvement : dosage à faire entre le 21e et le 23e jour du cycle. Il est indispensable d’interrompre sa prise de contraception hormonale pendant plus d'un mois avant le prélèvement. Sinon, les hormones “artificielles” contenues dans les contraceptions hormonales faussent les résultats.

Taux moyen habituel : inférieur à 1,5 ng/mL pendant la phase folliculaire, compris entre 0,7 et 4 ng/mL au moment du pic ovulatoire et entre 2 et 30 ng/mL pendant la phase lutéale.

Qu'est-ce que ça dit ?

Un taux trop bas de progestérone peut être l'indice d'un problème de développement de l'endomètre (paroi de l'utérus), et donc un risque d'infertilité. Mieux vaut le traiter avant de vouloir tomber enceinte.

AMH - l'hormone anti-müllérienne

Consigne de prélèvement : peut être mesurée à n’importe quel moment du cycle, qu’on soit ou non sous contraception.

 

Taux moyen habituel : il varie avec l'âge. 

Entre 20 et 25 ans : environ 4,8 à 6 ng/ml

Entre 26 et 30 ans : environ 3,7 à 4,8 ng/ml

Entre 31 et 35 ans : environ 2,7 à 3,7 ng/ml

Entre 36 et 40 ans : environ 1,7 à 2,7 ng/ml

Entre 41 et 45 ans : environ 1,7 à 0,10 ng/ml

Qu'est-ce que ça dit ?

Le taux d'AMH dans le sang diminue avec l'âge au même rythme que le nombre de follicules ovariens. Le mesurer permet donc d’avoir une bonne estimation de l’état de la réserve ovarienne.

Evolution du taux d'AMH dans le sang avec l'âge et en fonction du compte des follicules.

AMH âge et nbre follicule graphique

Source : Journal International de médecin (JIM.fr) - Insuffisance ovarienne, comment les dépister ?

Dans le cadre d’une conservation des ovocytes, le dosage de l’AMH permet de prévoir avec précision le nombre d’ovocytes qui pourront être prélevés en un cycle et d’adapter le traitement hormonal des patientes.

Un taux d’AMH trop élevé peut être l’indice d’un SOPK.

A l’inverse, un taux d’AMH excessivement bas peut être l’indice d’une insuffisance ovarienne prématurée (IOP).

Attention : le taux d'AMH ne dit rien de la qualité des ovocytes. Il signifie que les ovocytes sont moins nombreux que pour la moyenne des femmes. Ils peuvent être par ailleurs d’excellente qualité et suffire amplement à tomber enceinte. Il n’existe aujourd’hui aucun marqueur déterminant connu pour évaluer la qualité des ovocytes.

 

TSH - l'hormone thyréostimuline (qui stimule la thyroïde)

Consigne de prélèvement : le dosage doit être fait le matin. 

Taux habituel : compris entre 0,5 et 4,5 UI/L.

Qu'est-ce que ça dit ?

Un taux de TSH trop élevé est l’indice d’une hyperthyroïdie. Un taux de TSH trop bas est l’indice d’une hypothyroïdie. 

Il y a un risque de trouble de l’ovulation dans les deux cas.

Elles peuvent être soignées et leurs symptômes régresser complètement, mais dans le cas de l’hyperthyroïdie les traitements peuvent être longs. Mieux vaut s’en apercevoir avant de chercher à tomber enceinte, pour pouvoir la réguler à temps.

 

Prolactine

Consigne de prélèvement : le dosage doit être fait le matin, à jeun. 

Taux habituel : hors période de grossesse il est inférieur à 400 mUI/L.

Qu'est-ce que ça dit ?

Un taux trop élevé hors grossesse peut être l’indice d’une hyperprolactinémie, qui peut provoquer une infertilité, des irrégularités menstruelles et une altération de la libido. 

Il peut aussi être l’indice d’une hypothyroïdie ou d’un SOPK.

Selon les cas et selon les médecins, le test prescrit peut être plus ou moins complet - il ne comprend pas toujours toutes les hormones citées ci-dessus, et en comprend parfois des additionnelles, comme la testostérone. 
Dans le cadre d’un bilan de fertilité en vue d’une AMP notamment, des tests additionnels de dépistage des MST sont obligatoires : Chlamydia, syphilis, HIV, hépatite B et C.

Conclusion

Le bilan hormonal de fertilité peut indiquer des taux tout à fait habituels, mais il ne prend pas en compte d’autres facteurs qui influencent la fertilité comme un historique familial de ménopause précoce, le poids, le tabac, l’environnement ou le mode de vie.

Il est un bon point de départ pour mieux connaître son corps mais ne remplace pas un bilan complet avec un professionnel de santé.

Introduction

Le bilan de fertilité, introduction et débat

Etape 1

Le bilan hormonal

Etape 2

L'échographie endovaginale

Etape 3

En cas de doute, aller plus loin dans le bilan

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